-4500 ans : Les sumériens fabriquaient une pâte d’huile, d’argile et de cendres qui ressemblait à du savon mou. Cette pâte était utilisée pour soigner les maladies de peau et laver la laine. Des tablettes sumériennes vieilles de 4200 ans décrivent une formule de savon fabriqué à base d’eau, d’alcali et d’huile végétale.
-3500 ans : Des papyrus égyptiens vieux de 3500 ans mentionnent la fabrication de savons à base de graisse animale, d’huile végétale et d’alcali (cendres)
-3000 ans : Le savon d’Alep que nous
connaissons aujourd’hui existait déjà en
Syrie. A base de cendres et d’huile
d’olive, ce savon était réputé pour ses
propriétés désinfectantes. De l’autre côté
de la Méditerranée, les ruines de Pompéi
ont révélé l’existence d’une manufacture
de savon.
Plus tard, en Europe, une pâte savonneuse nommée « Sapo » était préparé par les gaulois avec du suif (graisse de chèvre ou de bœuf) et de la cendre.
La Tunisie, l’Egypte et la Perse faisait commerce de leurs savons à l’huile d’olive qui était un luxe coûteux. L’huile d’olive qui produit un savon plus doux pour la peau et à l’odeur plus agréable, finit par être utilisée en savonnerie en Italie, en Espagne, et dans le sud de la France où naîtra le fameux savon de Marseille. L’alcali utilisé est la cendre de salicorne. Au IXe siècle, plusieurs petites savonneries existent à Marseille, elles se développent et deviennent de grandes manufactures de savon.
A la fin du XVIIIe siècle, le chimiste français Nicolas Leblanc découvre le procédé permettant de produire de la soude (alcali) à partir d’eau de mer. C'est grâce au processus de saponification que la glycérine a été découverte en 1793 par le chimiste suédois Carl Wilhelm Scheele. En 1823, un autre chimiste français, Eugène Chevreul, décrit la réaction de saponification.